L’observation des cétacés ou “whale-watching” est une formidable activité où se mêle désir d’évasion, de découverte et d’enseignement. Mal pratiquée, cette activité peut-être dévastatrice pour l’écosystème et le comportement des dauphins, cachalots et autres globicéphales que nous aimons tant.
Il est donc important de respecter certaines règles pour le bien-être de tous :
Respecter le lieu de vie des cétacés :
Certes la mer est vaste mais ces animaux ne se sont pas établis sur leurs site par hasard. Une observation respectueuse passe par une approche la moins intrusive possible.
Votre capitaine s’approchera à une très faible vitesse et se tiendra à une distance minimale de 100 mètres d’un cétacé. Libre à ce dernier de s’approcher ou non.
Cette approche à pour but de limiter les perturbations générées par le bateau telles que sa simple présence, le bruit et la pollution liés aux gazs d’échappement, qui sont fortements ressentis par les cétacés.
En cas d’observations de perturbations ressentis par les cétacés, tels un comportement de fuite par un changement de cap de l’animal, une accélération de sa nage ou une recherche d’éloignement du bateau, il faudra alors quitter immédiatement la zone.
Par ailleurs, le temps d’observation des cétacés est limité à un maximum d’½ heure.
Respecter le caractère sauvage de ces animaux :
Il est courant de voir des cétacés s’approcher d’un bateau. En aucun cas, les observateurs ne doivent tenter de les toucher ou de les nourrir et encore moins de nager à leur proximité.
N’oublions pas que ces animaux sont sauvages et ne sont pas les bêtes dociles que nous présentent les parcs aquatiques. Qui tenterait de caresser une panthère noire lors d’un safari ? Nous nous devons d’adopter la même approche en mer que sur terre.
Les contacts prolongés entre baigneurs et dauphins peuvent engendrer des modifications comportementales de ces derniers. En effet, des agressions physiques envers les humains ont été recensés.
La littérature scientifique atteste également du fait que plusieurs pathologies sont transmissibles en cas de contact physique entre ces deux espèces.
C’est pourquoi, si nous voulons continuer à nous évader en mer aux côtés de ces formidables êtres vivants, nous nous devons d’adopter une attitude responsable, faite de bon sens, afin de respecter un environnement marin fragile.
– source : Guide pratique à l’usage des opérateurs de whale-watching dans le sanctuaire Pelagos, Souffleurs d’écume.
Capitaine R